Concluant le cycle de Careme, le cortege de la Vieille de Careme se compose comme celui de Carnaval, du char sur lequel est juché le patron du cortège, suivi d'accompagnateurs.

La Vieille de Careme, agarde, le visage creusé par les privations, assise sur un prie-dieu, brandissant sur une perche deux harengs, est une personnification tout aussi caricaturale que celle de Carnaval. On peut y voir réunis tous les excès propres à cette période de rigueur et d'expiation.

Se pressant à la suite du char et portant au front la croix de cendres dessinée par le pretre lors du Mercredi des Cendres, une foule d'enfants fait la quete tout en faisant claquer les martelets qu' ils tiennent dans leurs mains.

Le martelet servait à annoncer les offices pendant les trois derniers jours de Careme. Ainsi, comme dans le cortege de Carnaval, la mort proche de Careme est annoncée par les personnages qui la suivent. Elle sera "chassée" de la ville, et tuée par ses poursuivants.